mardi 21 avril 2009

roman : Lumière pour les oubliés

PARUTION D’UN NOUVEAU ROMAN NOIR


Yann VENNER publie aux éditions LE CORMORAN, distribué par COOP-BREIZH, « LUMIERE POUR LES OUBLIES », 15 euros, 310 pages.
Sombre enquête en Bretagne dans le milieu des sans-papiers. Entre la Tchétchénie, Saint-Brieuc et Lannion, que se passe-t-il dans cette Bretagne bouleversée par l’assassinat d’un écrivain haïtien, d’une directrice d’école et l’enlèvement d’un couple de Tchétchènes ?

L'auteur remercie le Collectif de Soutien aux Personnes Sans-Papiers de Lannion, et tout particulièrement Eric Audrain et Philippe Vital (sans oublier tous les adhérents et sympathisants), sans lesquels ce roman n'aurait jamais vu le jour.
Quand la fiction s'adosse à l'Histoire contemporaine, une certaine vérité éclaire alors notre monde.






« La langue française actuelle est exactement comme la France de nos jours, qui ferme ses frontières, devenue peureuse, tournée sur elle-même.»

Driss Chraïbi (1926-2007)

POSTFACE


« La liberté de circulation n'est pas encore reconnue comme un droit universel pour les personnes qui quittent leur pays pour des raisons économiques, politiques, climatiques ou tout simplement pour tenter leur chance ailleurs.
Sur tous les continents, on observe ce phénomène de rejet, de racisme ou de violences qui prennent pour cible ceux qui semblent tirer parti des ouvertures internationales qu'offre la mondialisation. Les arguments sécuritaires, la transformation en bouc émissaire de ceux que l'on nomme abusivement « clandestins », les inquiétudes en matière de préservation des acquis sociaux, les enjeux identitaires, sont tous des thèmes qui alimentent les discours politiques et les imaginaires sociaux quand on aborde la question des migrations. »

Ce roman ne tente pas de poser ces questions et d'y répondre. Il est une tentative d'écriture de l'histoire du temps présent, écriture ayant pour trame une narration fictive et pour fil rouge le dialogue interculturel.

Loin des artifices de la littérature engagée, loin d'un « choc des cultures » - expression assénée à tort et à travers - l'auteur souhaite que le principal héros de ce livre soit le langage, rien que le langage - la langue propre d'un écrivain.

Yann Venner
AVRIL 2009

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