Palpitent les petits bonheurs
Au creux du nid
Puis s’envolent vers un ailleurs
Un paradis
Effaçons-nous comme une haleine
Sur le carreau de nos vingt ans
Le torrent refuse nos peines
Aveugles sont les sentiments
Oublie tes yeux dans la rivière
Ils iront loin
Et toi sur la berge de pierre
Tu me rejoins
Au fil de nos scènes secrètes
Un doux silence
Deux colombes aux ailes discrètes
Un bruit d’enfance
Héraclite a plongé dans l’eau
Sa tête chauve
L’Histoire s’est noyée dans les mots
Et tu t’ensauves
L’amont dévoré par l’aval
O pauvre amant
Vieil arlequin de carnaval
Jeune printemps
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