Île vertige terre prodige
Jardin ouvert sur l’océan
Tes fleurs se dressent sur leur tige
Discrètes lumières dans le vent
Île vertige terre prodige
La femme file de ses doigts
Pour que plus rien ne nous afflige
Un écheveau tissé de joie
Un univers plein de mystère
Labyrinthe tout à la fois
Lieu de plaisir où je me perds
Et roule au milieu de la soie
Nous
trouvons de nouveaux repères
Tissus vifs couleurs entrelacs
Adieu douleur adieu misère
Un passé qui ne passait pas
Île vertige
farandole
Tout à la fois ensauvagés
Barque de terre ou bien gondole
Parmi les vagues les marées
Croisant coquillages murènes
Célébrons la vie qui nous mène
Puis dansons
avec les sirènes
Dansons dans les flots et l’arène
Île vertige et de prestige
Allumons des feux d’artifice
Et que plus rien ne nous oblige
Chantons de la vie ses délices
Voici venu le temps des
harpes
Posées sur le murmure
du ciel
Voici venu la note
longue
Coulée dans la ramure
du chêne
Voici venue la douce
corde
Frappée par l’aile d’un
oiseau
Le chant de la rivière
s’accorde
Au balancement des
roseaux
Harmonie frisson de la
pierre
Respiration parmi la
mousse
Notes nocturnes chemins
creux
S’ébruitent des
frissons de lierre.
Voici venue l’heure
indécise
Des rêves
Où le
sommeil s’incise.
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