lundi 20 juin 2016

Dernière pluie

Dernière pluie


Soleil, flambée d’écume
Au large de minuit,
Le poème n’est plus qu’un babil qui m’ennuie
Le phare d’Alexandrie fouille dans son grenier
Cherchant du neuf encore
Au milieu d’un guêpier

Ulysse, Alice, hélas !
Ô miroirs éclatés !
Qui nous récitera en douces mélopées
La molle éternité aux yeux de ritournelle
Ou les cris du présent
Infesté de crécelles ?
Plus jamais le soleil, ni trouble ni repos
La vie est ainsi fête
Aux marges du sanglot

Paradoxe ineffable au goût d’absence beige
Je me fonds dans le globe
D’une goutte de neige
Dilué disparu enfui
Dans la lumière
J’ensemence l’espace
D’atomes ingénus
Et si je vous écris et si je vous salue
Donnez-moi le bon jour
Car je suis né d’hier





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